Page 63 - My FlipBook
P. 63









— 61

Au milieu de la nuit, l'abbé fut pris de coliques formidables,
avec crampes d'estomac, défaillances, évacuations alvines liquides
verdâtres considérables et vomissements de même nature.
Le malade était vivement effrayé; les premiers soins lui furent
donnés par un confrère qui habitait le même hôtel que lui, et vers
4 heures du matin, sur la demande du confrère, on crut devoir
m' envoyer chercher.
J'instituai un traitement ad hoc. D'abord un vomitif, puis du
protoxyde de fer, et l'abstention du traitement arsenical pendant
quelques jours.
Le malade guérit de cette intoxication, et quatre jours après, je
repris le traitement par les eaux de la Bourboule.
Nos eaux arsenicales n'amenèrent aucune crise naturelle d'in-
toxication, ce qui prouve bien que ces accidents étaient dus seule-
ment au pansement de la dent par la poudre employée.
L'année suivante, le malade revint à la Bourboule faire une
troisième cure, et comme la première année il n'eut aucun acci-
dent d'intoxication.



L'acide arséaieux, manié avec prudence, reste donc

l'agent par excellence pour détruire la vitalité de la pulpe.
   58   59   60   61   62   63   64   65   66   67   68