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amène la formation d'une escarresur la gencive qui retarde
Faction de l'arsenic s'il venait à s'échapper. Ce caustique
en outre est insoluble dans la créosote et l'acide phénique.
Si malgré tous ces moyens, l'arsenic fuse en dehors de la
cavité, les tissus mous sont attaqués, les bords alvéolaires
sont mis à nu, on pourra même avoir élimination d'un
séquestre. Si cet accident se produit, il faut déterger les
tissus attaqués, les aviver et les toucher au thermo-
cautère.
Enfin, le pansement arsenical peut être avalé. Dans ce
cas, cette ingestion donne lieu à peu d'accidents si la dose
d'acide arsénieux n'a pas dépassé 2 milligrammes ; mais
il n'en est pas de même si la cautérisation a été obtenue
au moyen de ces préparations vendues sous le nom de
((pâtes à tuer le nerf» et dans lesquelles rentrent des
doses trop fortes d'acide arsénieux.
r
Voici les deux observations que cite le D Gombe 1 .
Observation I
Ingestion dans V estomac d'un pansement arsenical appliqué
à une carie d'une molaire inférieure. Phénomènes d'em-
poisonnement. Guèrison»
r
Le D Massola de Chambéry a lu à la Société médicale de cette
ville l'observation suivante :
« Une dame va chez un dentiste pour se faire soigner une dent
cariée; le praticien met dans la dent pour en détruire la pulpe un
tampon de coton trempé dans la pâte caustique arsenicale, connue
sous le nom de pâte américaine.
1 cit., p. 47.
Gombe, loc.