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manière parfaite la cavité avec du coton ou du papier
japonais. Des mèches de coton sec enroulées autour de

Donaldson ou de petits équarissoirs d'horlogers seront
passées dans les canaux puis les cotons 'seront trempés
;
dans l'alcool absolu. Un peu d'air chaud injecté dans la
chambre pulpaire au moyen de la poire à air fera éva-
porer l'alcool et assurera la dessiccation complète des par-

ties destinées à être obturées. Des pansements à l'iodo-
forme seront laissés en place pendant trois ou quatre jours
et la cavité sera fermée au moyen de la gutta-percha pour

la mettre à Fabri de l'humidité. Quand le malade revient,
la digue mise, on enlève la gutta-percha et les cotons. Si
ces derniers ne présentent pas d'odeur, on peut procéder
à l'obturation immédiate ; mais pour plus de sûreté on

doit laisser encore pendant quelques jours des cotons sté-
rilisés secs qui doivent être sortis absolument sans odeur.

2° La cautérisation de la pulpe rCa pas été complète.
— Si la partie profonde de la pulpe n'a pas été détruite,

il se produit souvent au moment de l'extirpation une
légère hémorragie. On peut l'arrêter avec de l'eau tiède
phéniquée. Si ce moyen ne réussit pas, on peut mettre
dans les canaux des petits cotons imbibés d'une solution de

perchlorure de fer. On les laisse en place dix minutes et
en général l'hémorragie s'arrête. Lorsque les parties

pulpaires qui restent dans les canaux sont très sensibles,
il faut refaire un pansement d'acide arsénieux, ou avoir
recours à la créosote ou au gaïacol. Si on a affaire à des

dents récemment sorties et dont on croit le foramen trop
largement ouvert, on doit préférer à l'arsenic la créosote,
le gaïacol ou l'acide phénique à 95 pour 100, de peur de
voir survenir des lésions du périoste. Après une ou deux
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