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Enfin, M. le D Harlan i applique sur la pulpe pendant
quarante-huit heures une mixture composée d'arsenic,
d'iodoforme et de cocaïne. Puis il nettoie la cavité avec

du fer dyalisé qui corrige l'influence de l'arsenic en for-
mant un composé insoluble. Cet auteur laisse pendant
huit jours dans la chambre pulpaire une solution alcoo-

lique de tanin. Au bout de ce temps, la pulpe est prête à
être extirpée.

Nous avons essayé plusieurs de ces procédés ; mais c'est
à la composition d'arséniure de cobalt et de cocaïne que
nous donnons la préférence.
Application du pansement arsenical. — La dentine

ramollie et les débris alimentaires qui recouvrent la pulpe
doivent être enlevés soigneusement. La cavité est alors

détergée, séchée, et le point d'exposition de la pulpe
doit être parfaitement découvert.
Quelle que soit la forme du pansement, on ne doit pas
dépasser la dose de 2 milligrammes d'acide arsénieux.

La méthode proposée par Magitotou méthode dite du
bouchon est une des meilleures 2 . Elle consiste à renver-

ser la bouteille contenant l'acide arsénieux, de cette façon,
il reste sur le bouchon quelques petites parcelles de caus-
tique qui sont prises par le coton imbibé préalablement
d'acide phénique.

M. Andrieux préfère la glycérine à l'acide phénique
sous prétexte que ce dernier agent coagule l'albumine à

la surface de la pulpe et empêche l'action de l'escarotique.
Goleman, une fois la pulpe bien exposée, applique douce-



1
Journal of British Dental Association, 1892.
2
Traité de la carie des dents, Magitot, 1872, p. 196.
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