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sote, l'acide phénique et aux différents sels de morphine.
Mais on a démontré que ces corps amènent la formation
d'une escarre dure et sèche qui contrarie Faction de
l'acide arsénieux.
La formule la plus employée était la suivante :
Acide arsénieux ... I grain = gr. 06
. X grains =
Acétate de morphine gr. 60
Créosote V gouttes.
Voici une autre formule :
Chlorhydrate de morphine ... gr. 50
Acide arsénieux 1 gr.
Acide phénique . . q. s. pour faire une pâte.
(Harris).
Ou bien.
Acide arsénieux porphyrisé .
ââ 2 gr.
Chlorhydrate de morphine.
Mucilage de gomme adragante. q. s. pour faire une pâte
(Viau).
Pour M. Andrieux « le sulfate et le chlorhydrate de
morphine ne feraient qu'atténuer mécaniquement l'action
caustique, comme le ferait un corps inerte, le charbon
par exemple ».
Cet auteur a expérimenté l'action du sulfate et du chlor-
hydrate de morphine appliqués seuls sur une pulpe et a
pu constater que bien loin d'amener la sédation des dou-
leurs pulpaires, ces corps les exaspéraient.
C'est aussi l'opinion de M. Magitot : « Dans nos obser-
vations, l'effet douloureux de l'acide arsénieux était tou-
jours le même avec ou sans addition de morphine. »
