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trouve dans l'irritation produite par l'arsenic entraîné à la
suite du pansement. 11 est d'ailleurs d'observation que les
périostites des dents inférieures sont beaucoup plus fré-
quentes que celles des dents supérieures. »
Nous n'acceptons ni l'une ni l'autre de ces deux ma-
nières devoir.
La légère périostitequi suit l'application d'un pansement
arsenical est due à l'action du médicament qui mortifie
peu à peu l'organe pulpaire, et en arrivant à l'apex de la
racine, détermine une inflammation éliminatrice qui tend
à séparer le tissu vivant d'avec les parties mortifiées.
La pulpe ne doit pas être extirpée à ce moment- là, car
le traumatisme ne peut qu'aggraver la réaction inflam-
matoire qui se produit et augmenter la périostite. On doit
attendre que la mortification de l'organe soit complète, et
la légère sensibilité du périoste cède, en général, à l'ap-
plication des révulsifs sur la gencive.
Quelquefois, la mortification est suivie du ratatinement
de la pulpe ; mais c'est l'exception. En général, après que
l'escarre est formée, il y a désorganisation, liquéfaction
des tissus et dégagement de gaz.
Mode d'emploi de Vacide arsémeux. — On s'en est
servi à l'état pur ou associé à des liquides ou à des sels.
MM. Magitot, Tomes et Combe sont partisans de la
première méthode, c'est-à-dire emploient l'acide arsé-
nieux à sec, sous l'état opaque ou porcelaine et réduit en
poudre très fine par la porphyrisation. Mais la seconde
méthode qui consiste à mélanger le caustique avec divers
agents, dans le but d'atténuer la douleur, possède aussi
de grands avantages.
Quelques praticiens unissent l'acide arsénieux à la créo -