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introduit la pointe à l'entrée du canal et on lui imprime
un mouvement de rotation. Il pénètre ainsi jusqu'à l'apex
et enroule la pulpe dans ses spires. C'est le tire nerf
qu'on emploie de préférence dans les canaux d'accès fa -
cile.
On a proposé également d'extraire la pulpe au moyen
de fils d'acier provenant de cordes de piano amincies
et aplaties à leur extrémité supérieure. Ces tire-nerfs
s'emploient montés sur un mandrin ûxè au tour den-
taire. Leur grande flexibilité leur permet de subir des
courbes assez fortes sans se briser. Au moyen d'un coup
de pédale brusque on imprime plusieurs tours à l'instru
ment, ce qui sectionne la pulpe et permet d'en faire l'ex -
traction. Ce procédé, tout en étant d'un manuel opératoire
plus compliqué, ne donne pas de meilleurs résultats que
les précédents.
Quel que soit l'instrument auquel nous donnions la pré-
férence, la douleur infligée au patient est toujours très
considérable. C'est pourquoi certains praticiens ont eu
recours à Tanesthésie générale j)our l'extraction de la
pulpe, dans certains cas spéciaux, sur des sujets d'une
sensibilité exagérée ou chez lesquels on craignait de
réveiller des manifestations d'un état morbide général
(épilepsie, hystérie).
2° Extirpation précédée de la cautérisation
de la pulpe.
L'idée première de détruire la pulpe par les caustiques
est très ancienne. Ambroise Paré en faisait mention.