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242 OBTURATEURS.
L'empreinte parfaite peut alors se mouler à la manière
ordinaire, ou avec telle modification que peut exiger la nature
du cas.
Traitement. — Il est une règle à laquelle il importe, à mon
avis, de se soumettre rigoureusement dans tous les cas de per-
foration de la voûte et du voile du palais et dans la plupart de
ceux de division de ces parties quand elle résulte d'ulcération,
c'est de ne jamais introduire quoi que ce soit dans la cavité de
la perforation ou de la fissure destiné à demeurer en perma-
nence. La tendance des parties est de se rapprocher et ainsi
d'oblitérer graduellement l'orifice.
Tout ce qui s'élèverait au-dessus de la marge inférieure
aurait pour effet d'entraver cet effort naturel et finalement
d'augmenter plutôt que de réduire l'étendue de la perte de
substance . Dans tous ces cas il est fort essentiel de ne rien
faire qui puisse amener de l'irritation et exciter une nouvelle
ulcération.
La surface du caoutchouc destinée à venir en contact avec
la partie du palais qui est le siège d'une perforation doit être
parfaitement polie pour éviter toute irritation. Elle doit être
plane plutôt que convexe afin de faciliter le rapprochement
des parties.
Plus tôt ces cas sont soumis au traitement, plus on a de
chance de les voir réussir, aussi bien sous le rapport de la santé
générale, qu'à l'égard de l'objet que nous avons spécialement en
vue, c'est-à-dire du remède à porter à la défectuosité palatine.
La plaque préserve les parties de l'irritation des corps étrangers
et, grâce à elle, les membranes se trouvent dans une condition
qui leur permet de s'étendre plus rapidement qu'elles ne le
feraient dans des circonstances ordinaires.
Le plus sûr, et partant le meilleur, selon moi, est d'employer
pour les plaques du caoutchouc noir, afin de se mettre à l'abri
des effets nuisibles qui pourraient résulter de la matière colo-
rante usitée dans la fabrication du caoutchouc rouge ordinaire.
Pour la fissure et les perforations du voile, il est générale-