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Examinons quelques-unes de ces substances et la ma-
nière dont leurs auteurs les appliquent.
M. Miller, de Berlin, se sert de tablettes contenant
chacune
Sublimé gr. 0075
Thymol gr. 0075
Après avoir nettoyé aussi complètement que possible
la chambre pulpaire et les canaux radiculaires, il tasse
avec un fouloir uae de ces tablettes, il couvre ensuite
avec une couche d'étain en feuille et fait une obturation
provisoire en ciment qu'il remplace plus tard par de l'or
ou par un plombage si aucun accident ne survient. M. An-
drieux cite dans son ouvrage plusieurs procédés proposés
dans ces dernières années. Voici les principaux :
Procédé de Stookwell. — Le canal débarrassé detou
débris pulpaire, la digue est mise en place. On fait une
injection de peroxyde d'hydrogène ; on dessèche et on
recommence l'injection jusqu'à ce qu'il ne se produise plus
d'effervescence. Ou dessèche de nouveau, onfaitune injec-
tion debichlorure de mercure au 1/1000 et on badigeonne
les canaux avec de l'iodoforme mélangé à l'eucalyptol.
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Procédé d Abbott. — Le canal nettoyé, on porte à
son extrémité une solution de bichlorure de mercure au
2 0/0, puis on tasse à l'entrée des canaux une boulette
imprégnée du même médicament par-dessus laquelle on
introduit un tampon de cire. On recommence jusqu'à la
désinfection complète.
Procédé de Perry. — Le canal nettoyé et séché, on
introduit daus les canaux un petit rouleau de papier buvard