Page 69 - My FlipBook
P. 69










— 67

Examinons quelques-unes de ces substances et la ma-

nière dont leurs auteurs les appliquent.
M. Miller, de Berlin, se sert de tablettes contenant
chacune



Sublimé gr. 0075
Thymol gr. 0075



Après avoir nettoyé aussi complètement que possible

la chambre pulpaire et les canaux radiculaires, il tasse
avec un fouloir uae de ces tablettes, il couvre ensuite
avec une couche d'étain en feuille et fait une obturation

provisoire en ciment qu'il remplace plus tard par de l'or
ou par un plombage si aucun accident ne survient. M. An-
drieux cite dans son ouvrage plusieurs procédés proposés

dans ces dernières années. Voici les principaux :
Procédé de Stookwell. — Le canal débarrassé detou
débris pulpaire, la digue est mise en place. On fait une

injection de peroxyde d'hydrogène ; on dessèche et on
recommence l'injection jusqu'à ce qu'il ne se produise plus

d'effervescence. Ou dessèche de nouveau, onfaitune injec-
tion debichlorure de mercure au 1/1000 et on badigeonne

les canaux avec de l'iodoforme mélangé à l'eucalyptol.
9
Procédé d Abbott. — Le canal nettoyé, on porte à
son extrémité une solution de bichlorure de mercure au

2 0/0, puis on tasse à l'entrée des canaux une boulette
imprégnée du même médicament par-dessus laquelle on
introduit un tampon de cire. On recommence jusqu'à la

désinfection complète.
Procédé de Perry. — Le canal nettoyé et séché, on
introduit daus les canaux un petit rouleau de papier buvard
   64   65   66   67   68   69   70   71   72   73   74