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ESSAI DES ALLIAGES D'OR.
e
à une extrémité sur la 10 ou principale division, on coupe
alors sur le métal à essayer un petit fragment qui assurera
d'autant mieux l'exactitude de la pesée qu'on lui donnera une
forme approchant davantage de celle du poids, parce qu'il
reposera avec d'autant plus de facilité sur la division du fléau
;
ajoutons qu'il faut encore avoir soin de le prendre un peu trop
fort pour pouvoir le réduire au poids exact. Cela fait, on le
soumet à la coupellation, puis après l'opération de départ
exécutée comme nous l'avons dit plus haut, le cornet obtenu
sera placé sur la 10* division comme précédemment ; la perte
de son alliage l'a fait diminuer de poids, il faut par conséquent
faire rétrograder le poids sur les divisions du fléau; ramené
e
d'un point en arrière, c'est-à-dire sur la 9 division, le poids
est trouvé trop léger pour le cornet, on le laisse sur la 9 e divi-
e
sion et l'on place le 2 poids ou poids de 0,1 sur la 8° division;
en ce point, on constate que ce poids est trop lourd, il faut
donc le faire reculer, essayer chaque division l'une après l'au-
re
tre, jusqu'à ce qu'on arrive à la l où l'on reconnaît qu'il est
trop faible. Laissant donc encore ce 2 e poids sur la l re divi-
e
sion, on recourt au 3 ou poids de 0,01 de la même façon, et
le ramenant de division en division, on arrive, je suppose, à
e e
trouver que sa position réelle est entre la 6 et la 7 On a ainsi
.
les éléments nécessaires pour déterminer le poids cherché.
1° le 1 .0)0 ou poids delà quantité d'alliage essayée, étant sur la
e er 2° le dixième
9 division, donne le 1 chiffre du nombre, soit 9;
re e 3° le centième
du \ ,000 sur la 1 division représente le 2 chiffre ;
du 1 ,000, demandant à être placé en un pointintermédiaire entre
les 6 e et 7 e divisions, ce point peut être considéré comme
le 6,5. Le poids réel sera donc 916,5, nombre qui indique que
le spécimen était de l'or au titre légal d'Angleterre.
a On verra facilement qu'il serait tout aussi commode, s'il le
fallait, d'appliquer cet instrument simple aux pesées commer-
ciales; le fléau se diviserait en 8 parties, au lieu de 10, puisque
C
la plus petite subdivision est le 1/8 d'un grain carat, puis on
se servirait de la livre grain comme comprenant 24 carats avec