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ESSAI DES ALLIAGES D'OR. 69
délicate, répondra admirablement au but que nous avons

en vue.
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« Il se compose d'une réglette de sapin d'environ ,30 de

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Fig. 38.

long sur ra ,0075 de large à sa partie centrale, mais qui va s'at-
ténuant légèrement aussi bien en largeur qu'en épaisseur à ses
deux extrémités ; au centre et sur sa face plane et supérieure
se trouve fixée à angles droits une aiguille très- fine. De chaque
côté de cette aiguille ou fulcrum sont marquées, à égale dis-
tance les unes des autres, dix divisions dont les numéros vont
de part et d'autre en s'éloignant de l'aiguille. Le support sur
lequel doit jouer le fléau consiste en un petit morceau de
feuille de laiton dont les deux côtés se relèvent à égale hauteur,
de manière à former ainsi de chaque côté du fléau un plan
très-étroit destiné à servir à l'aiguille ou fulcrum de points
d'appui; et comme ce support ne s'élève pas à plus de m ,006
de la planchette d'acajou sur laquelle il est vissé, le jeu du
fléau se trouve très-limité. Nous n'avons pas besoin d'ajouter
qu'il reste pour compléter l'appareil à ajuster le fléau de telle
façon qu'il repose en équilibre sur le support.
«Les poids nécessaires pour les pesées suivant le système dé-
cimal ne sont qu'au nombre de 3, savoir : 1 grain (représentant
la quantité de l'alliage d'essai), 0,1 de grain, et 0,01 de grain;
on ne saurait se les mieux procurer qu'en employant du fil de
platine de degrés convenables de pureté, comme les repré-
sente le dessin où on les voit reposant sur la tablette d'acajou.
«Montrons par un exemple le mode d'emploi de cet appa-
reil.
«Le grain ou poids de la quantité du métal d'essai est placé