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MANIÈRE DE PRENDRE L'EMPREINTE. 221
place alors une quantité suffisante dansle porte-empreinte et le
tout s'introduit avec assurance dans la bouche où on le tient
solidement en place, en ayant la précaution, au moment où
l'on met la plaque en position, d'incliner la tête du malade
en avant, de manière non-seulement à obtenir un bon recou-
vrement au-dessus de la marge antérieure de la division pala-
tine, mais encore à atténuer la disposition qu'aurait une par-
lie du plâtre à glisser en arrière et à provoquer des efforts de
vomissements.
Lorsque le plâtre qui reste en excès dans le vase où on l'a
détrempé se brisera en laissant une fracture nette et vive, il
sera temps de retirer l'empreinte de la bouche. Éprouve-t-on
tout d'abord une certaine difficulté à la dégager, immédiate-
ment et sans hésiter on devra employer la force suffisante
pour la détacher, en se rappelant bien qu'à ce moment toute
seconde de retard ne ferait qu'accroître la difficulté.
Dans les circonstances ordinaires elle se rompra suivant la
ligne delà division palatine. Qu'on ne se préoccupe nullement
de ce détail, il suffit de recommander au patient de rester
parfaitement assis et de tenir la bouche bien ouverte ; l'opé-
rateur devra alors, sans trouble et sans se presser, pousser la
partie qui est restée au-dessus du pourtour de la division pa-
latine soigneusement en arrière jusqu'au point où l'ouverture
a le plus de largeur et la saisir solidement pour la retirer avec
les pinces longues (que représente la figure 115.)
Fiu. 115.
Les parties fracturées, une fois réunies avec soin, offriront
exactement la même utilité que si elles n'avaient subi aucune
rupture, surtout si, au lieu de les souder avec le mélange de
résine et de cire, on emploie le silex liquide, comme je l'ai