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-220 CONSTRUCTION DES PALAIS ARTIFICIELS.
die. On s'est préoccupé quelquefois du genre de vulcanisateur
employé par moi, je dirai ici que je préfère l'appareil à vis
unique de Rutterford.
L'ajustement de la pièce antérieure destinée à maintenir le
voile sur la division dépendra de l'état des dents. Sont-elles
toutes parfaites, une simple plaque à succion est tout ce qu'il
faut. En manque- t-il quelques-unes, on montera les dents ar-
tificielles qui devront les remplacer sur la pièce antérieure
comme s'il s'agissait d'une série de dents ordinaire ; enfin,
dans les cas où il existe une difformité de la voûte palatine,
comme il arrive le plus souvent quand il y a complication de

bec-de-lièvre, on restaurera cette partie, en lui donnant le
plus de symétrie possible, à l'aide d'additions de caoutchouc
durci. Cependant si la partie antérieure de la bouche était
parfaite, on ferait le palais aussi mince qu'on le pourrait,
sans l'étendre postérieurement au delà des secondes bicus-
pides.
La broche destinée à relier cette pièce au voile élastique
doit se composer de fil de platine mou et être plus grosse à
l'extrémité supérieure pour qu'elle ne puisse pas s'échapper
aisément du trou percé dans le palais artificiel ; la portion qui
pénètre dans la pièce antérieure de caoutchouc durci peut,
ou bien être échancrée et chargée de rugosités faites à la lime,
ou bien se fixer à une petite plaque d'or qu'on y soude à
angle droit, de manière à la maintenir solidement en place.
A l'appui de ce que nous venons de dire, nous donnerons

les observations suivantes pour montrer par des exemples les
diverses formes d'appareils à l'aide desquels on peut remédier
aux divisions de la voûte et du voile du palais suivant leur
conformation particulière.
Notre but a été dans chaque cas de fermer au moyen d'un
palais artificiel la défectuosité buccale, et en même temps
d'offrir aux efforts naturels toutes les chances possibles d'atté-
nuer les dimensions de l'ouverture, sans jamais contribuer à
agrandir la division.