Page 74 - My FlipBook
P. 74







— 72 —


le canal de la dent est lavé avec des mèches de coton

chargées de chloroforme et enroulées sur des sondes lisses.
On injecte de l'eau chaude et on recommence jusqu'à
désinfection complète.

M. Kirk, de Philadelphie, a proposé comme antiseptique
dentaire le peroxyde de sodium. Ce composé jouit de la
propriété de déterger mécaniquement l'organe, de le sté-

riliser parfaitement et de le blanchir tout en dissolvant les
débris organiques et les graisses. M. Kirk neutralise les
dents traitées par le peroxyde de sodium, en y introdui-

sant pour un moment un peu de ouate imbibée d'acide
chlorhydrique ou sulfurique affaibli, puis après lavage et
dessiccation à l'air chaud, il fait une obturation immé

diate.
Enfin, tout dernièrement le D J.-R. Gallahan, de Cin-
r
cinnati, a préconisé l'emploi de Yacide sulfurique pour la
préparation des canaux radiculaires.
Cet auteur introduit dans le canal une broche trempée

dans une solution aqueuse d'acide sulfurique à 40 ou 50
pour 100. Cette préparation ratatine et durcit la pulpe et
permet ainsi de l'extraire facilement. Alors avec une

seringue on remplit la cavité d'une solution saturée de
bicarbonate de soude, celle-ci, en venant au contact avec
l'acide, dégage de l'acide carbonique en telle quantité que

son effervescence va emporter tout le tissu désagrégé hors
du canal, hors de la dent en laissant un dépôt de bicar-
bonate de soude sur la dent. On peut enlever ce dépôt

avec un peu d'eau stérilisée, de l'alcool ou du peroxyde
d'hydrogène qui laissera les canaux blancs et propres.

On voit par ce rapide exposé, que la désinfection des ca-
naux dentaires a donné lieu à" beaucoup d'èssàis'ttiéra-
   69   70   71   72   73   74   75   76   77   78   79