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76 LAMINAGE. ,
tite pièce, tandis que, pour une plus considérable, le travail
s'accomplira plus parfaitement avec la forge ou le fourneau.
Quand on se sert du fourneau, le métal doit, suivant le genre
de l'appareil employé, être protégé contre le danger de voir
les bords minces et la surface se fondre partiellement, « suer»
comme on dit en langage technique.
yota. Les meilleurs résultats s'obtiennent en forgeant le
métal avec soin et de manière à le rendre compacte, en le
faisant recuire souvent et en ayant la précaution d'ajuster
exactement et très-graduellement les vis du laminoir, de
façon à rapprocher les rouleaux avec lenteur et aux deux
bouts à la fois, jusqu'à ce que la plaque soit terminée.
Il faut éviter particulièrement de forcer aussi bien l'or que
le laminoir en imprimant aux rouleaux un mouvement de ro-
tation violent et saccadé.
Une petite quantité de métal peut se fondre sur un bloc de
charbon de bois, puis se couler dans un espace formé par un
autre bloc fixe et muni d'un rebord de fil de fer aplati de ma-
nière à représenter une lingotière en miniature. On peut















Fig. 43.

assujettir les blocs de charbon dans une masse de plâtre pour
préserver les mains des atteintes que pourrait occasionner la
rupture du charbon. Le dessin représenté ci-dessus (fig. 43)
facilitera l'interprétation de ce procédé.
On devra relier ensemble les deux masses de charbon avec
du fil de fer avant de commencer à fondre le métal à l'aide du
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