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SOUDURE D OU.

l'époque où le? dentistes fabriquaient eux-mêmes leurs ressorts.
Soudure porte que les matières qui doivent entrer dans sa composition
soient affinées isolément lorsqu'elles ne sont pas à l'état de
pureté. Les diverses opérations de la fonte, du martelage et
du laminage se conduisent d'ailleurs exactement comme celles
exigées pour les plaques et le fil. La grande proportion d'al-
liage qui entre dans la soudure la rend parfois assez dure et
même assez aigre pour devenir fort difficile à laminer, diffi-
culté qui s'accroît encore par suite de ce fait que sa basse
fusibilité ne permet guère de la recuire sans qu'elle se fonde.
C'est surtout le cas avec les soudures dans lesquelles entre le
zinc ou le laiton.
Lorsqu'on veut faire la soudure dont le zinc représente un
des éléments, on fondra complètement les autres métaux, puis
le zinc (ou le laiton) sera introduit au dernier moment, on
agitera rapidement la masse et l'on coulera. Yn petit mor-
ceau de charbon présente plus d'avantages que le creuset
pour la fabrication de petites quantités de soudure.
La soudure employée pour l'union des diverses parties des
pièces de pothè^e dentaire doit être as.-ez One pour offrir une
certaine résistance à l'action des sécrétions buccales.
Nous donnerons dan^ l'appendice diverses formules de
soudure propres aux diverses qualités des plaques.
Les difficultés qui surgissent dans l'usage des soudures pro-
viennent plus souvent des procédés défectueux de leur mode
d'emploi que des vices des soudures elles-mêmes. Cette pro-
position se trouve confirmée par ce fait que chaque dentiste
a, pour ainsi dire, sa formule favorite, qui lui donne un com-
posé qui « invariablement » fond avec facilité.]
Ars«'iit (Ag). — Équivalent 108; poids spécifique de d0,ï3
à 10,53; point de fusion 1022°, 7 C.
Propriétés. — L'argent est extrêmement ductile et mal-
léable supérieur à l'or en ténacité il cède le pas sous ce
;
rappoit au platine.
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