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MOULAGE EN METAL.
J-J.
partielles au point le plus élevé de la surface palatine de l'em-
;
m
preinte, je fore un petit trou d'environ ,0O2 de diamètre et
traversant le réceptacle et le plâtre j'y introduis deux ou trois
;
petits brins de balais, que je coupe de niveau avec la sur-
face du plâtre ; c'est une sorte de cheminée destinée au pas-
sage des vapeurs pendant le moulage. Parfois j'enfume la sur-
lace de l'empreinte. Autour de celle-ci je place un rebord de
mastic suffisant pour former un anneau de la grandeur et de
la hauteur exigées pour la matrice, puis je coule dans l'espace
ainsi limité, à une température basse sans être pourtant in-
compatible avec la mobilité requise pour la production d'un
moulage fin, l'alliage de bismuth connu sous le nom de métal
d'Isaac Newton ou mieux encore le composé formé de 8 par-
ties de bismuth et de 4 parties d'étain avec autant de plomb,
cette dernière préparation étant un peu plus dure. Il suffit de
couler avec un peu d'adresse et de jugement l'un ou l'autre
des alliages ci-dessus pour obtenir une matrice parfaite avec
des empreintes de plâtre humide, sans être obligé de faire sé-
cher le moins du monde. Comme le bismuth est expansif et
l'alliage dur et assez cassant, je me contente de couler un
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moule mince, n'ayant pas plus de ,0l2 d'épaisseur, sur la
partie la plus élevée de l'empreinte. J'ai des têtes de fonte ou
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de laiton de ,08 de longueur, de ,075 de diamètre à la
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grosse extrémité et de ,05 à l'autre ; le gros bout est plat et
bien recouvert de soudure ordinaire de ferblantier. Cette tête
se chauffe jusqu'à ce que la soudure commence à fondre, puis
on la met dans un polastre ou autre réceptacle convenable, et
l'on pose sur la surface ctamée la matrice avec la face regar-
dant en haut. Quand celle-ci commence à fondre et qu'on est
sûr d'une adhérence parfaite des surfaces en contact, on verse
sur le tout de l'eau froide ; l'on obtient de la sorte une matrice
vive munie d'une tête de fer capable de supporter la force du
coup dans l'opération de l'estampage de la plaque, et, grâce à
cette combinaison, l'on ne court pas le risque de voir s'éten-
dre ou se briser la face de la matrice pendant cette opération.