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156 CORALLITE.
mettre de l'estamper en plaques; mais ce qui nous amène
à en parler de nouveau ici, ce sont les expériences que l'on
tente depuis dix ans pour obtenir des plaques à l'aide du mou-
lage de L'aluminium fondu. Les essais qui ont été faits dans
cette direction avec le plus de soin sont ceux de feu J. B.Bean,
de Baltimore, qui a été enseveli sous une avalanche dans une
ascension du mont "Blanc, en 1870. La description de ces
tentatives pourrait être curieuse, car elle montrerait les diffi-
cultés avec lesquelles l'auteur se trouvait aux prises pour
vaincre le retrait considérable du métal, sa paresse à cou-
ler, etc., etc., mais le peu d'utilité pratique de ce genre de
travail, les défauts reprochés à l'aluminium de ne pas toujours
résister à l'action des sécrétions buccales ne nous permettent
pas de nous arrêter plus longtemps sur ce sujet. Toutefois,
qui pourrait prédire le rôle qu'est appelé à jouer ce métal, le
jour où l'on en saura tirer parti?
Travail yuieano-piastique. — On comprend, sous ce nom,
toutes les substances végétales susceptibles, par leur incorpo-
ration avec le soufre, l'iode, etc., de prendre les propriétés
spéciales, que présente à un si haut degré le caoutchouc durci.
Les seuls composés de ce genre que l'on ait soumis à une
certaine expérience sont la corallite (gutta-percha sulfurée)
et la vulcanite (ou caoutchouc sulfuré, appelé encore sulfure
de caoutchouc, parce que les propriétés développées par
l'union des deux substances semblent indiquer plutôt un
véritable composé chimique qu'un simple mélange méca-
nique).
Corallite. — La gutta-percha, exsudation résineuse de
Ylsonandra Gutta, combinée avec moitié de son poids de
soufre, donne un composé qui, mélangé ensuite avec moitié
de son poids de vermillon, produit ce qu'on appelle la co-
rallite.
Cette substance parut d'abord susceptible de devenir un
rival formidable du caoutchouc durci; malheureusement elle
a tant de fragilité qu'il a fallu renoncer à l'employer et que