Page 154 - My FlipBook
P. 154
.
MANIERE D'AJUSTER LES DENTS.
I i i
talion de la dont. Pour peu que la surface de cette partie lût
altérée, la dent artificielle vacillerait sur le chicot lorsqu'elle
serait dans la bouche, et, s'il n'en était pas ainsi, elle ne tar-
derait pas à se casser par suite delà pression exagérée qu'elle
aurait à supporter.
Mais quand les dénis n'ont à reposer (pie sur la gencive, les
racines avant été extraites, il est bon de gratter légèrement le
modèle de plâtre à ce niveau, de façon qu'après l'adaptation
de la plaque dans la bouche les dents artificielles se mettent
en contact parfait avec les gencives.
Quant à l'ajustement des dents dans le cas d'articulations
irrégulières, il est difficile de donner des conseils capables de
rendre beaucoup deservice dans la pratique. Pour les cas par-
tiels, l'ajustement des organes situés à la partie antérieure de
la bouche exige qu'on sacrifie le plus souvent l'utilité à l'ap-
parence ; mais quand il s'agit de la région masticatoire, je
n'hésite pas à renverser la proposition et à sacrifier l'apparence
à l'utilité. Ce sont deux points sur lesquels il importe de se
luire des principes absolus, sans en dévier jamais ; si l'on obéit
une fois à la volonté et aux caprices des sujets, adieu le repos
de l'esprit et la paix de la conscience ; mieux vaut perdre un
client que de se soumettre au désagrément qu'amène fatale-
ment la condescendance aux suggestions des malades ou l'ac-
complissement de leurs désirs lorsqu'ils sont contraires à la
manière de voir du praticien
Il est quelquefois désirable d'élever légèrementrarticulation
(c'est-à-dire de ne pas laisser le patient fermer la bouche au-
tant qu'il le faisait autrefois) ; cette modification doit se faire
avec le plus grand soin et dans une mesure très-limitée, sous
peine de produire beaucoup de gène et, dans le cas où il
resterait encore quelques dents dans la bouche, de provoquer
un dommage irréparable en détruisant le parfait antagonisme
de ces organes. Toutefois, quand les dents postérieures aux
incisives des mâchoires supérieure et inférieure sontabsentes,
que les dents de devant sont usées et que les incisives supé-
MANIERE D'AJUSTER LES DENTS.
I i i
talion de la dont. Pour peu que la surface de cette partie lût
altérée, la dent artificielle vacillerait sur le chicot lorsqu'elle
serait dans la bouche, et, s'il n'en était pas ainsi, elle ne tar-
derait pas à se casser par suite delà pression exagérée qu'elle
aurait à supporter.
Mais quand les dénis n'ont à reposer (pie sur la gencive, les
racines avant été extraites, il est bon de gratter légèrement le
modèle de plâtre à ce niveau, de façon qu'après l'adaptation
de la plaque dans la bouche les dents artificielles se mettent
en contact parfait avec les gencives.
Quant à l'ajustement des dents dans le cas d'articulations
irrégulières, il est difficile de donner des conseils capables de
rendre beaucoup deservice dans la pratique. Pour les cas par-
tiels, l'ajustement des organes situés à la partie antérieure de
la bouche exige qu'on sacrifie le plus souvent l'utilité à l'ap-
parence ; mais quand il s'agit de la région masticatoire, je
n'hésite pas à renverser la proposition et à sacrifier l'apparence
à l'utilité. Ce sont deux points sur lesquels il importe de se
luire des principes absolus, sans en dévier jamais ; si l'on obéit
une fois à la volonté et aux caprices des sujets, adieu le repos
de l'esprit et la paix de la conscience ; mieux vaut perdre un
client que de se soumettre au désagrément qu'amène fatale-
ment la condescendance aux suggestions des malades ou l'ac-
complissement de leurs désirs lorsqu'ils sont contraires à la
manière de voir du praticien
Il est quelquefois désirable d'élever légèrementrarticulation
(c'est-à-dire de ne pas laisser le patient fermer la bouche au-
tant qu'il le faisait autrefois) ; cette modification doit se faire
avec le plus grand soin et dans une mesure très-limitée, sous
peine de produire beaucoup de gène et, dans le cas où il
resterait encore quelques dents dans la bouche, de provoquer
un dommage irréparable en détruisant le parfait antagonisme
de ces organes. Toutefois, quand les dents postérieures aux
incisives des mâchoires supérieure et inférieure sontabsentes,
que les dents de devant sont usées et que les incisives supé-
