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POUR DENTIERS SUPÉRIEURS COMPLETS. 107
de la plaque munie de sa couche de cire et en faire un mo-
dèle qui servira a fabriquer le moule et le contre-moule. Avec
ceux-ci on estampe une seconde plaque, recouvrant à peu
près ou tout à fait la concavité palatine, alors après avoir ap-
pliqué celle-ci sur la plaque principale au niveau de la dé-
coupure et les avoir soudées ensemble, on verra qu'il existe
entre ces deux lames un espace égal à l'épaisseur de la cire ou
du plâtre placé sur la plaque primitive. La figure 63 repré-
sente une section transversale de cet ensemble, avec l'espace
circonscrit par les deux plaques, ainsi que l'ouverture qui con-
duit à la cavité à travers la plaque palatine. Avant de souder en-
semble les deux plaques, on aura soin de souder au pourtour de
la plaque palatine et du côté lingual un fil demi-cylindrique,
destiné à protéger les tissus mous de la bouche contre les inju-
res qu'ils auraient à subir dans leur refoulement dans la cavité
sous l'influence du vide qui s'y produit; on peut encore, et ce
procédé est préférable au point de vue pratique, convertir cette
forme de cavité en celle que Ton connaît sous le nom de cham-
bre de Gilbert (laquelle n'est autre que la chambre centrale
produite à l'aide de l'estampage et précédemment décrite),
en remplissant l'espace compris entre les deux plaques avec
quelque substance imperméable, telle que le plombage de Hill
ou un amalgame d'or, dont on a chassé l'excédant de mer-
cure à l'aide de la chaleur. Dans le genre de travail connu
sous le nom de pièces avec gencive continue, cet espace peut
se remplir avec la pâte siliceuse qui sert à faire le corps de la
gencive. Les avantages de ces doubles plaques sont d'ac-
croître la force de la partie fondamentale, de diminuer le