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lOti CONSTRUCTION DES PLAQUES

soins convenables à l'estampage et que le métal a l'état de
finesse voulu]), de manière que l'un des bords de la coupe

vienne légèrement recouvrir l'autre; pour que ces bords affleu-
rent après qu'on les aura soudés, il importe de les tailler en
biseaux s'opposant réciproquement. La plaque ayant ainsi pris
une première forme grossière est prête pour l'estampage;
cette opération s'exécute comme pour les cas partiels; on la
place entre la matrice et le contre-moule, et l'on frappe une
série de coups assurés à l'aide d'un lourd marteau.
Au lieu d'estamper au marteau, on se sert encore du
mouton ; cet appareil assure mieux l'égale distribution des
coups, par contre il a l'inconvénient de ne pas se laisser
régler aussi facilement qu'un instrument qui se manœuvre
avec la main.
Lorsqu'on se propose d'établir une chambre à air dans la
plaque, on peut la faire de la même façon que pour les râte-
liers partiels; toutefois il est une autre variété de chambre
qui ne convient bien qu'aux dentiers complets; elle porte le
nom de chambre de Gleveland, et voici la description que
r
donne de sa construction le D Richardson On commence par
:
estamper une plaque ordinaire munie d'une chambre à air
que l'on découpe.
Puis sur la face linguale de cette plaque on place une mince
m
feuille de cire ou une couche de plâtre d'environ ,001 d'é-
paisseur et s'étendant vers le bord de la plaque à partir de 4
à G ou 8 millimètres du pourtour de l'orifice ; à sa périphérie
cette couche se continue en mourant avec la surface de la
plaque. Cela fait, on peut alors fixer sur le modèle la plaque
avec la cire adhérente à sa face linguale à l'aide de cire molle
dont on revêt son contour extérieur et que l'on façonne de
manière à permettre de retirer du sable le modèle et la
plaque, puis, après avoir pris un moule des parties suivant le
mode ordinaire, on s'en sert pour se procurer une matrice et
un contre-moule; on peut encore, si on le préfère, prendre
avec de la cire ou du plâtre une empreinte de la face linguale