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MO ARTICULATION DES DENTIERS PARTIELS.

plaque doit serrer; il faut enlever ainsi une épaisseur propor-
tionnée à la mollesse de la membrane.
On doit apporter beaucoup de réflexion pour juger de
la
nécessité d'une nouvelle plaque. L'empreinte peut avoir été
mal prise, avec une substance qui ne convenait point à la
bouche. Tantôt ce sont les moules qui n'ont pas été faits avec
assez de soin, tantôt l'estampage a été imparfait.]
Dans l'ordre de succession des opérations que réclament les
pièces estampées viennent maintenant les moyens d'assurer
le rapport exact de la plaque avec les dents naturelles ou avec
la plaque opposée quand il s'agit de doubles dentiers. C'est

ce qu'en langage technique on appelle Y articulation.
Manières de prendre l'articulation pour les dentiers
partiels. — On y arrive à l'aide de trois procédés. Le pre-
mier exige qu'on se procure ie modèle des deux mâchoires
supérieure et inférieure.
Une fois la plaque construite on recouvre les espaces qui
devront être occupés par les dents artificielles avec des

bandelettes de cire dure (une formule recommandée dans ce
but consiste à faire fondre i livre de cire ordinaire et à y in-
corporer 2 onces de gomme mastic et I once de blanc d'Es-
pagne finement pulvérisés).
Pour faire adhérer solidement ce composé à la plaque, on
chauffe celle-ci légèrement au-dessus de la lampe à alcool.
La cire convenablement disposée, on place la pièce dans
la bouche, et l'on recommande au sujet de fermer les mâ-
choires d'une manière naturelle. [Une bonne précaution, c'est
de ne pas trop parler au patient de la nécessité de fermer la
bouche naturellement, de semblables conseils allant presque
toujours contre leur but . ] C'est un détail qui réclame beaucoup
de soins; en thèse générale, les malades se contraignent tou-
jours et donnent à leur mâchoire toutes les directions imagi-
nables plutôt que de la fermer normalement ; il est donc bon
de leur faire répéter cette manœuvre plusieurs fois, afin de
s'assurer si chaque opération donne le même résultat. [On peut