Page 107 - My FlipBook
P. 107
PLAQUES PARTIELLES INFÉRIEURES. 97
faut donner un peu plus de largeur à la plaque. Celle-ci doit
encore, autant que possible, être découpée à la partie cen-
trale.
Les pièces de ce genre se main tiennent autant par l'adhé-
rence de contact avec la gencive, qu'à l'aide des crochets; aussi.
dans bon nombre de cas, sont-elles aussi bien assujetties par
des brides qu'avec des crochets. On a donc la faculté de ne
poser tout d'abord que des demi-crochets, cette précaution
convient surtout quand on a à remplacer les douze dents an-
térieures et qu'il ne reste que les deuxièmes molaires, dents
auxquelles on ne doit jamais appliquer de crochets. Grâce à la
parfaite adaptation des brides, on évite à la plaque tout mou-
vement en arrière ou de latéralité.]
Plaques partielles inférieures. — Le modllS opercindi est
à peu près le même que celui exigé pour les pièces du haut,
avec cette différence évidente qu'elles n'ont pas besoin d'être
soutenues, mais demandent seulement de la stabilité ; on par-
vient à la leur donnera l'aide de brides passées entre les bicus-
pides quand l'état de la bouche le permet. Ces dents étant les
plus favorables à l'application des bandes, la règle que nous
donnons doit également être suivie, que les dents à remplacer
occupent la partie antérieure ou la partie postérieure de la
mâchoire. [Dans le cas où l'on aurait à obvier â la perte de
bicuspides ou de molaires, on ne devrait appliquer de cro-
chets ni aux canines, ni aux bicuspides restantes, mais aux
autres molaires, encore la position de celles qui subsistent
permet -elle rarement d'y appliquer même de simples
brides.]
La pièce doit toujours être renforcée à la partie la plus
centrale par une double épaisseur d'or, parce que la confor-
mation de la mâchoire inférieure ne permet pas d'obtenir un
avantage mécanique analogue à celui qu'offre le palais au
maxillaire supérieur, où il suffit d'une plaque comparative-
ment mince. Les figures 56, 57 et 58, montrent trois formes
différentes de plaques inférieures.
7