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BANDES ET CROCHETS. 9;>

due de la surface soudée; cette surface ne doit jamais dépas-
ser ra ,005, et le plus souvent il suffit de 0,003 à 0,004. Il im-
porte de donner, autant que possible, aux deux bras une égale
longueur; mais pour les crochets courts il est parfois préféra-
ble de reporter toute l'élasticité sur un seul bras. Mieux vaut
souder les crochets en un seul point qu'en deux, afin de laisser
aux bras plus de jeu dans les légers mouvements auxquels la
plaque sera fatalement soumise.
Passons maintenant à l'application de ces principes à
certains cas déterminés.
Incisives supérieures. — Ce qui importe ici, c'est de ne
pas laisser voir la plaque. On aura donc la précaution de
gratter le modèle aux points correspondant aux dents man-
quantes, de façon que sur la matrice ces points s'enfoncent
dans la gencive.
Les dimensions et la forme à donner à la plaque entre les
dents et les crochets dépendront du nombre des incisives, de
la position des crochets, de la présence ou de l'absence des
autres dents et des particularités offertes par la bouche du
patient.
Une incisive. — - Que la dent à remplacer soit une incisive cen-

trale ou une latérale, on peut retenir la pièce à l'aide d'un cro-
chet passé autour de la première grosse molaire. On peut ap-
pliquer de la même manière une canine ou une bicuspide ; et
dans le cas où, soit en raison de leur forme, soit de leur alté-
ration par la carie, la première molaire et la deuxième bicus-
pide sont incapables de recevoir le crochet, on peut étendre
la plaque jusqu'à la deuxième molaire, ou même lui faire
traverser la voûte palatine pour l'unir à une plaque retenue
par un crochet au côté opposé; toutefois, ce ne sont là que
des moyens auxquels la nécessité seule permet de recourir.
Deux ou quatre incisives. — On parvient à soutenir deux in-
cisives artificielles à l'aide d'une plaque de forme semblable
à la précédente, en ajoutant un second crochet quand l'état
des dents le permet; toutefois, il est bien préférable de choisir