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Dentiste. $6i

accidens à craindre que celui que l'ef-
fet de la lime peut lui caufer par l'é-
elles dureroient pendant
branlement ,
tout le cours de la vie. Les légères le-
couiïes que les dents en reflentent , ne
peuvent les empêcher de reprendre leur
première fermeté; parce que i'adion
• du reflbrt des alvéoles & des gencives
dans leur état naturel , efl: de tendre
toujours au raffermiflement des dents
;
c'eft ce que l'expérience nous montre
tous les jours après l'opération de la
lime , & ce qui nous efl encore confir-
mé par la fermeté que reprennent des
dents ôtées Se reniifes , & même les
dents tranfmifes d'une bouche en une
autre avec fuccès.
J'ai vu, (dit-il dans un autre endroit,
page 34.,) plujlturs dames auxquelles on
avou ainji égalifé les dents qui auroïent
y
voulu trois ou quatre ans après quon n'y
,
eut jamais touché^ puifqu elles s'étoient
cariées a leur partie fupérieure & à l'en^
droit ou la gencive s'attache.
Je crois que l'Auteur auroit de la
peine à expliquer la caufe d'un tel évé-
nement. Comment peut- il concevoir
qu'une dent puiile fe carier à l'endroit
où s'attache la gencive pour avoir été
limée à Ton extrémité .^ Je conviensque
Tome II, Q