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carie et la chambre pulpaire. On s'est servi de l'alun cal-
ciné et du tanin réduits en poudre et portés au moyen
d'une boulette de coton que l'on appliquait sur la pulpe.
L'acide phénique, soit seul, soit associé à la teinture de
benjoin ou de sandaraque était également employé. Mais
le médicament qui rencontrait le plus de partisans était
le chlorure de zinc dont certains praticiens se servent
encore aujourd'hui.
Cependant ce procédé, sans réussir toujours, durait de
longs mois avant que la reconstitution d'une paroi de
dentine soit suffisante pour permettre une obturation défi-
nitive au-dessus d'elle; aussi quelques auteurs ont -ils
proposé de remplacer oar une paroi artificielle cette cou-
che de dentine qui était si difficile à obtenir. C'est ce que
l'on a appelé le coiffage ou l'encapage de la pulpe, et, c'est
cette méthode de traitement que le D r Cruet a comparé
i
avec raison au pansement par occlusion .
Le coiffage ou l'encapage de la pulpe consiste donc à
remplacer la paroi d'ivoire qui manque à cet organe par
une paroi artificielle au-dessus de laquelle on pourra pra-
tiquer une obturation définitive.
Deux cas peuvent se présenter ; ou bien la pulpe expo-
sée est saine; ou bien elle est enflammée.
Dans le premier cas, il s'agira simplement de rem-
placer la couche de dentine détruite, tandis que dans le
second, cette reconstitution devra être précédée d'un trai-
1 r
D Ludger Cruet, Des caries dentaires compliquées consi-
dérées principalement au point de vue de leur traitement ,
Th. de Paris, 1879, p. 32.