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3° Possibilité oVinsertion sans qu'il soit nécessaire
d 'avoir recours à une pression quelconque. — La cavité
contenant la pulpe dont on veut faire l'encapage, doit
être soigneusement préparée de façon à permettre la mise
en place et le maintien de la coiffe sans produire de com-
pression. En effet, si la pulpe était comprimée en un point
quelconque, il y aurait tendance à la dilatation des vais-
seaux et par suite à l'inflammation. Mais nous avons vu
que la pulpe remplissait exactement la chambre pulpaire
et qu'il ne lui était possible en aucune façon de subir des
changements dans son volume. La dilatation des vais-
seaux qui ne pourra pas se produire à la suite de la com-
pression déterminera une irritation des filets nerveux et
une congestion intense de l'organe dont la conséquence
immédiate sera une douleur vive.
4° Asepsie complète de la substance. — Cette recom-
mandation n'est pas superflue, car la plupart des insuc-
cès obtenus par les opérateurs qui pratiquent l'encapage
sont probablement dus au manque d'asepsie de la substance
qu'ils emploient pour coiffer la pulpe.
5° Absence d'effet pathologique, soit caustique soit
irritant. — Un caustique appliqué sur la pulpe amène la
formation d'une escarre dont le tissu sain tend à se
débarrasser par inflammation réactive. Nous avons vu que
l'on recommandait autrefois l'emploi de certains médica-
ments pour favoriser le dépôt de dentine secondaire que
l'on croyait devoir se former à la suite de l'irritation pro-
duite par la substance employée. 11 est bien certain que la
formation d'une couche de dentine secondaire sur une