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De même pendant la préparation des cavités des caries
consécutives aux érosions (principalement aux érosions

en coup d'ongle ou d'Hutchinson), la pulpe peut aussi
être découverte.

Après avoir passé en revue les causes mécaniques
examinons les causes pathologiques qui sont de beaucoup
les plus nombreuses et les plus importantes.

Occupons-nous de la dénudation de la pulpe par la carie
dentaire qui, si elle n'est pas arrêtée dans son évolution

poursuit sa marche envahissante jusqu'à la mortification
complète de cet organe. Lorsque la carie arrive près de la
pulpe, celle-ci se défend et lutte en produisant par irrita-
tion un dépôt de dentine secondaire. Ce dépôt a été

appelé, par Magitot, « cône de résistance » . Il est bien rare
cependant que la protection fournie à la pulpe par ce dépôt

soit suffisante pour lutter contre l'action de la carie. En
général, la dentine se réduit couche par couche jusqu'à ce
que la dernière partie subsistante cède sous la pression

ou soit détruite par le processus pathologique.
La marche de la carie est plus ou moins rapide suivant

la texture de la dent, l'état général du sujet et les soins
d'hygiène donnés à la bouche. L'exposition de la pulpe
peut se faire quelquefois sur une seule corne, d'autre fois

elle se fait sur la partie située entre deux cornes de la
pulpe ; dans les incisives c'est surtout à l'extrémité de la
dent plutôt que vers la partie cervicale que nous consta-

tons la dénudation.
La forme et la couleur de la pulpe varient beaucoup
suivant l'état dans lequel elle se présente. Nous avons vu

plus haut, que la pulpe saine était d'une couleur rose clair.
C'est ainsi qu'on l'observe lorsqu'elle a été découverte par
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