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272 APPENDICE.

y a
Dans le cours de quelques expériences que j'exécutais il
quatre ans avec divers caoutchoucs, j'ai constaté que la plupart
(rentre eux pouvaient être rendus élastiques, comme le caout-
chouc vêla (propre à faire les voiles arlificiels) par l'élévation
graduelle de la chaleur jusqu'au point de vulcanisation, sui-
vie d'un refroidissement brusque. Je cite ce fait dans l'intérêt
des praticiens qui pourraient par hasard éprouver quelque
difficulté à se procurer la vulcanite élastique exigée pour la
préparation d'un voile artificiel.


PROCÈDE PROPRE A ASSURER LA SUCCION.


Souvent, après avoir pris un modèle parfait et après avoir
adapté exactement une pièce artificielle, l'opérateur éprouve
de grandes perplexités en constatant que la plaque refuse de
se maintenir en place. Dans bien des cas, ce défaut dépend
d'un état nerveux de la part du patient, état qui met obstacle
à la sécrétion du mucus et modifie assez la condition de la
surface buccale pour empêcher la succion de s'établir. Le
meilleur remède consiste alors à badigeonner le palais et les
gencives adjacentes avec une solution d'acide phénique et de
glycérine (1 partie pour 12); ce composé, stimulant l'action
des follicules muqueux, amènera en peu de temps une par-
faite adhérence de la plaque à la voûte palatine.



RÉPARATION DES PLAQUES DE VULCANITE.


On réussit quelquefois à réparer des pièces de vulcanite et à
y ajouter des dents à laide de soudure molle qu'on applique
avec un fer à souder de petites dimensions. Les queues
d'aronde se découpent à la manière ordinaire, puis l'on y coule
la soudure molle, pendant que la pièce repose sur un moule
de plâtre porté à une température suffisante sans endom-
mager le caoutchouc.
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