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VULCANISATEURS. 183

retenu à l'aide d'un fort collier à vis de fer forgé par des vis
iixcs.
Le thermomètre va jusqu'à 175° cent., et le petit tampon de
métal fusible fixé dans le couvercle ne fondrait qu'autant que
la chaleur dépasserait cette limite.
Avant de livrer ces appareils, on a soin de les éprouver à une
pression excédant 600 livres par pouce carré, c'est-à-dire près
de sept fois supérieure à celle requise pour la vulcanisation.
On livre avec chaque appareil un anneau de fer avec manche
pour tenir la chaudière pendant qu'on visse le collier de fer
forgé. Cet accessoire n'est pas moins utile pour enlever les
moufles quand la vulcanisation est achevée. Il importe de re-
nouveler de temps en temps les rondelles de caoutchouc pour
conserver la chambre étanche à la vapeur.
[Aucun appareil, quelle qu'en soit la force, ne devrait être
confié à des mains inhabiles ou négligentes. De plus, comme
l'action chimique des vapeurs sulfureuses finit avec le temps
par attaquer la face interne du vulcanisateur et réduit l'épais-
seur du métal, il est bon de les examiner et de les éprouver
de temps en temps. Grâce à ces précautions, les accidents sont
impossibles.]
Parmi les appareils américains, celui de Whitney est, tout
bien considéré, le meilleur pour les usages ordinaires; la
figure 87 en représente un dont les dimensions conviennent le
mieux aux besoins généraux.
La chaudière faite entièrement de cuivre et de laiton ne se
compose que de deux parties, une marmite de cuivre et un
chapiteau de laiton qui se visse sur la première, de manière à
dispenser de tout écrou et boulon. Leur diamètre intérieur
m m
est uniformément de ,10; la hauteur est de ,125 pour
m
deux moufles et de , 18 pour trois moufles. Le tout prêt à
servir pèse seulement de 4 à 5 livres un quart, suivant les dimen-
sions des appareils destinés à recevoir deux ou trois moufles.
Des instructions spéciales pour l'emploi de chaque machine
sont adressées avec elle.