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176 VULCANITE.

d'or, excepté quand la dent doit reposer directement sur la
gencive. Toutefois, on se tromperait en supposant qu'on peut
m
ser en toute impunité un intervalle deO ,01 entre les dents
et la plaque, car la vulcanite subit un léger retrait par le re-
froidissement. Différant de la contraction du métal qui est
irrésistible, celle de la vulcanite est entravée par la matrice
au point qu'il n'en résulte aucune altération dans la forme
de la plaque; l'on en a la preuve par l'intimité de son adhé-
rence avec le modèle à l'ouverture de la matrice. Mais le
retrait s'exerce dans le sens de l'épaisseur de la plaque; si
donc un volume considérable de matière est interposé entre
les dents et la crête, il se fera une contraction sensible soit
à partir de la crête, soit à partir des dents, ce qui, dans le
premier cas, nuira à l'adaptation de la pièce, et dans l'autre
affaiblira la prise du caoutchouc sur la dent. D'épaisses masses
de vulcanite sont encore exposées à devenir poreuses par suite
du dégagement gazeux constaté par le professeur Wildman.]
Mise en moufle. — Une fois le montage terminé, il faut
procéder à la mise en moufle. On n'est pas d'accord sur la
meilleure forme de moufle à employer; cependant, pour une












Fig. 76.

série dentaire supérieure, le modèle représenté figure 76 est
généralement considéré comme le plus avantageux.
Ce moufle se compose de trois sections (n 0s l, 2 et 3), et l'on
en doit l'invention à MM. Bell et Turner ; il a été conçu dans
le but d'éviter les inconvénients reprochés aux appareils con-
struits d'après les anciens systèmes, qui ont le défaut de laisser
une couche de vulcanite entre les deux moitiés du moule et
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