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dans une matrice de plomb; la plaque peut se composer
d'une ou plusieurs couches de métal, mais, une fois terminée,
elle esl forte et très-propre ; on peut d'ailleurs y adapter les
dents à l'aide de cire, de la même manière que lorsqu'on se sert
de cire, de gutta-percha ou de papier.
La plaque, de quelque matière qu'elle se compose, après
avoir été parfaitement ajustée sur le modèle, doit être façonnée
suivant les dimensions voulues, comme le montre la figure 73.
En thèse générale, elle peut s'étendre tout autour jusqu'aux
limites de l'empreinte, excepté en arrière si, en prenant l'em-
preinte, on a laissé le patient fermer à peu près la bouche,
tellement le plâtre de Paris reproduit d'une manière fidèle
toutes les délicates plicatures de la muqueuse, qui échappent
à la cire, lorsqu'on emploie cette dernière substance. La plaque
ainsi complétée, on prend une bandelette étroite de cire, de
m
,012 de largeur d'avant en arrière, que l'on applique après
l'avoir chauffée en la recourbant tout autour, suivant la forme
de l'arcade dentaire, et dont l'épaisseur varie suivant la hau-
teur de l'articulation, c'est-à-dire suivant la distance qui sé-
pare la gencive supérieure du sommet des dents inférieures.
Les dents se montent sur ce rebord de cire; il suffit pour cela
de les chauffer et d'en enfoncer la partie radiculaire dans la
substance plastique ; lorsqu'elles sont toutes ajustées : 1° en vue
de leur parfaite articulation avec les organes correspondants
du maxillaire inférieur; 2° relativement à la restauration du
contour de la mâchoire qui a été détruit sous l'influence de la
résorption ; et 3° en déployant un certain sentiment artistique

Fig. 7i.

au point de vue de l'apparence générale et de la disposition,
on remplira avec de la cire les espaces qui les entourent, sur
la face labiale, en ayant soin que la substance plastique se