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Dentiste, 29
autres, pour arrêter le progrès de la
carie. Lorlque les dents font confidé-
rablement gâtées au-devant de la bou-
che , on fait les féparations plus grandes
dans le dedans que dans le dehors , afin
d'éviter la difformité d'un trop grand
intervalle.
Il faut faire remarquer ici qu'on doit
être très-réfervé à féparer les incifives
inférieures : parce que cette opération
_
les expofe à devenir chancelantes, que
Je tartre qui s'y engendre eft ordinaire-
ment plus confidérable qu'ailleurs ;
qu'il occalionne leur perte en détrui-
fant les gencives, & que ce mauvais
effet feroitplus à craindre, fi ces dents
étoient féparées les unes des autres.
Néanmoins, lorfqu'elles fe carient, on
ne peut fe difpcnfer de les féparer ;
mais elles font moins fujettes à cet
accident que toutes les autres. En un
mot, on ne doit jamais féparer aucunes
de ces dents , fi la carie n'y oblige pas ;
parce que leur proximité & l'appui
mutuel qu'elles ont entr'elles , fervent
beaucoup à les foutcnir, les fortifier,
&: par conféquent à^ les rendre plus du-
rables.
La plupart des Dentifîes en féparanc
B ^