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Dentiste.
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devons confacrer nos talens & nos con-
roiiïances , lui doit être obligé de fou
travail, fans s'embarrafler ni du motif,
ni de l'arrangement qu'il y a emploie ;
mais s'il s'y eft gliffédes erreurs préju-
diciables , je dois les combattre , & en
montrer les conféquences vicieufes.
^ L'expérience de plufieurs années &rap'
plication particulière que j'ai donnée à
la partie de la Chirurgie à laquelle je
me fuis deftiné , m'y aucorifenc , & me
font entreprendre de le fuivre pas à pas
dans cette portion de fon livre.
La comparai fon que l'Auteur fait
du tartre ou tuf qui s'cirt;iche aux dents
avec la rouille qui s'attache au fer n'a
riendejuite; & l'Auteur fe contredit
dans l'explication qu'il en donne. Voici
fes termes pag. 1 8 (Se 19, tome 2.
, ( )
Quand ce tuf nefi pas coufidérahlc &
qu'il ne fait que s'attacher un peu aux
dents , cejl ce qu'on appelle du tartre
,
qui comme la rouille au fer , d. chauffe
les dents & les fait branler. Si quelques
dents fe trouvent couvertes de tuf, il faut
Voter j & pour en venir à bout , on le fend
avec un ci/eau puis on lefépare j & Von
,
voit dans fon milieu une belle dent 6*
bien blanche. Ce tuf n'a point de peine à
fortir lorfquil ejl une foisfendu ; caril/h