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ne présentait la résistance suffisante pour permettre
d'établir une obturation définitive au-dessus d'elle.
Plus tard on eut recours au liège que Ton découpait en
planchettes excessivement minces.
Le liège est encore recommandé par M. Ducourneau,
professeur de clinique à l'école Odonto technique qui
applique sur la pulpe une petite coiffe dé liège imbibée
de baume de Canada *.
De très fines lamelles d'ivoire taillées suivant la forme
de la cavité furent en usage, mais les plumes d'oie qui
les remplacèrent valaient mieux : car elles étaient plus
susceptibles de s'adapter exactement à la forme de la
cavité. Les plumes d'oie peuvent même en combinaison
avec certaines substances rendre de grands services.
L'amadou fut ensuite proposé. Ce corps n'était pas
conducteur, mais était très absorbant. On a dû en rejeter
l'emploi; car son application n'était pas très facile et sa
trop grande facilité d'absorption devenait wWnconvénient.
On a eu recours après à l'or en plaques et à l'or en
feuilles plusieurs fois replié sur lui-même. Mais l'étain,
en raison de sa moins grande conductibilité le remplaça
rapidement. Le plomba eu de nombreux partisans; on se
servit pendant quelque temps du plomb en feuilles; mais
on l'abandonna pour s'en tenir aux plaquettes épaisses.
On)fâ utilisé la porosité de l'or cristallisé en l'impré-
gnant de substances médicamenteuses.
Aujourd'hui, on se sert de coiffes métalliques de
1 e
Traitement de la carie du 3 degré, par M. Ducourneau, Odon-
tologie, avril, 1894, p. 150.
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