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DENTS A PIVOT.
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aussi bien que pour l'opérateur et qui ne laisse pas d'être dé-
_ éable au premier.
La dent ajustée, il s'agit d'introduire le pivot (si l'on a fait
choix du bois), d'une manière ferme sans être serrée, dans le
canal radiculaire, et d'une manière assez serrée dans le tube
de la dent à pivot ; on se gardera cependant d'enfoncer ces
deux parties avec trop de force pour ne pas faire éclater la
dent, ou pour ne pas provoquer de douleur dans la racine
lorsque, sous l'influence de l'humidité buccale, le bois com-
mencera à gonfler. Avant de fixer définitivement le pivot, on
seringuera la cavité de la pulpe avec une faible solution
d'acide phénique et d'eau, puis l'on obturera l'extrémité du
canal radiculaire avec de l'or ou de l'ouate imbibée de créo-
sote ; on peut encore se servir d'un composé ostéo-plastique
que l'on applique avec assez de soin pour fermer la pointe de
la racine.
Le pivot de bois peut encore s'envelopper d'une ou deux
couches de feuilles d'or, destinées à protéger à la fois le pivot
et les parois de la racine contre l'action des sécrétions buc-
cales.
Pour ajuster ce genre de pivot, il ne faut pas appliquer de
force supérieure à celle que l'on peut déployer avec le pouce
et l'index, parce que, en se gonflant sous l'influence de l'humi-
dité, le bois adhérera d'une manière parfaite.
On arrive, lorsqu'on le désire, à augmenter la force des
pivots de bois en les forant avec précaution à leur partie cen-
trale, après l'ajustement, et en introduisant dans ce canal un
fil d'or ou de platine.
Lorsqu'on recourt à un pivot métallique, on le fait adhérer
dans la couronne à l'aide de soufre en poudre dont on remplit
l'intérieur du tube et que l'on fait fondre avec précaution
au-dessus de la lampe à alcool. Grâce aux rugosités que l'on
aura faites préalablement sur cette partie de la tige métalli-
que, ce procédé permettra de l'assujettir d'une manière par-
faitement sûre. Quant à l'extrémité qui doit s'introduire