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VARIÉTÉS ET PROPRIÉTÉS. 200

que l'on désire, sans subir ensuite de contraction dans une
étendue nuisible le moins du monde. »

Cette substance se présente sous deux variétés — la variété
colorée, qui est d'un rose analogue à celui des gencives, et la
variété incolore, qui est demi-transparente et d'un jaune
d'ambre.
Parlons d'abord des propriétés qui leur sont communes
pour arriver ensuite à leur application aux usages dentaires.
Elles sont l'une et l'autre, en sortant de chez le fabri-
cant, à la fois plus fortes et plus légères qu'aucun des caout-
choucs dentaires. Toutefois, la celluloïde incolore jouit de
ces propriétés à un degré supérieur à la variété rose, mais
la base couleur d'ambre est plus sujette à se déjeter que
l'autre.
Contrairement aux prétentions de la circulaire imprimée
par la Compagnie, nous devons dire que, d'après notre expé-
rience, les deux espèces sont influencées par les acides de la
bouche ; la variété incolore, au lieu de rester semi-transpa-
rente, prend une apparence opaque, devient beaucoup plus
dure et est tachée par le sang; quant à la rose, au bout de
quelques semaines d'usage, sa surface se couvre de granula-
tions blanches. Ajoutons toutefois que ces modifications n'af-
fectent point la durée de la pièce.
Elles ont une forte odeur et un goût léger de camphre qui
persistent pendant cinq ou six jours, mais qui cependant ne
les font pas repousser par les malades, beaucoup même ne les
trouvent pas désagréables.
On parvient à faire disparaître l'odeur du camphre, lors-
qu'elle répugne aux malades, en mettant la pièce pendant
quatre ou cinq heures dans une solution composée d'acide
sulfurique 1 partie, et d'eau 2 parties; une plus forte pro-
portion d'acide altérerait la pièce. C'est un moyen qui est con-
seillé par les inventeurs, à qui je l'emprunte.
La chlorœthérine convertit cette substance en une masse
molle gélatineuse, sans la dissoudre ; elle reprend sa dureté
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