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Dentiste. i^i
que la configuration de cette mâchoire
& les inégalités des gencives , fur lef-
quelies elle prend l'on adiette, puilTenc
la maintenir dans cet érat. Tandis que
cette pièce de dents artificielles efl en-
gagée d'un côté entre la langue , & de
l'autre par la lèvre inférieure & les
joues ; elle s'y trouve fl fiable , que
fans qu'elle f'e dérange, la maftication
fe fait librement, 6c ne diffère prefque
en rien de celle des dents naturelles. On
jouit de cet avantage, fur-tout quand
à la mâchoire fupérieure , il y a des
dents naturelles à fa rencontre , & que
l'on efl; accoutumé à fe fervir de cette
pièce de dents artificielles.
On ne peut ajufler de même à la mâ-
choire fupérieure une pièce entière de
dcn:s artificielles feule ; car pour faire
tenir cette pièce, il faucnéceffairemenc,
ou en mettre à la mâchoire inférieure
une femblablc , ou que cette mâchoire
inférieure ait en tout , ou en partie , des
dents naturelles qui puiffent fbutenir
,
ê<. affermir la pièce mifb à la mâchoire
fupérieure.
Ces circonflanccs m'ont engagé à
inventer une machine (a) qui, étanc
,
(a) Voyez la figure i de la planche 36 de ce
fo.me, pag. Z73.