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2 24 Î^E Chirurgien
àchaquedenc le plus prèsqu'ilfepeutde
la gencive, avec deux petites goupilles
d'or ou d'argent, l'une au-defTus de
l'autre & rivées à rivure perdue.
,
S'il fe trouve une racine dans quel-
que cavité de l'alvéole, & qu'on veuille
couvrir cette racine d'une dent artifi-
cielle , on lime de cette racine ce qui
excède la gencive , & même plus fi on
le peut : enfuite on ôte tout ce que
cette racine a de carié avec les inftru-
mens convenables , & dont j'ai parlé.
Cela étant fait , on plombe le canal de
cette racine, & on ajufte la baie , ou le
talon de la dent naturelle ou artificielle
qu'on rapporte fur la racine. Il faut au-
paravant avoir fait à cette dent, un ou
deux trous qui fervent à pafler les bouts
'
d'un fil qu'on attache aux dents natu-
relles voifines , comme on l'a dit ci-
defî'us.
Quand la carie a trop confidérable-
mcnt élargi le canal de cette racine,
que fes rebords font encore fermes ôq fo-
lides & qu'on a été obligé de la plom-
,
ber, on fait avec un petit poinçon (a)
un trou le plus profond & le plus droit
qu'il eft poifible au milieu du plomb
(j) Voyez la figure j de la planche jj de ce
tonae, pag. 143.
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