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Dentiste. i^i
parties latérales à l'autre , de manière
qu'ils le répondent les uns aux autres,
& que les dents gardent entre elles le
même niveau qu'avoient celles donc
elles doivent occuper la place. On pafîe
dans ces trous deux fils d'or ou d'ar-
gent (a) d'une médiocre force , qui en-
filent de fuite toutes ces dents : après
les avoir introduits , on les rive par
les deux bouts puis on finit d'ajufter
j
les racines des dents ainli aifemblées ,
fi elles en ont befoin, afin qu'elles s'ar-
rangent également fur la gencive.
La pièce étant ajuftée , li elle n'ed
que de deux, ou trois dents , &c. on y
fait de nouveau un petit trou qui perce
,
chaque dent d'une partie latérale à
l'autre, à fleur des gencives des dents
naturelles voifines. Cela étant exécuté,
on paffe dans ce trou les deux bouts d'un
fil commun ou de foie cirée , donc
l'anfe le palfe , Se le nœud fe fait
comme on l'a déjà enfeigaé dans ce
chapitre.
Les pièces qui font compofées de
cinq ou fix dents naturelles {b) déta-

(a) Voyez les figures <; 6c 6 de la planche 34
de ce tome, page Z5j.
(A) Voyez la fig. 4 de la planche 54 de
ce tome
, pag z5 j.
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