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i/^ Le ChipvUrgiek ,
dont on fe fert, & quelque précaution
que prenne le Dentide le plus adroit.
Il y a des dents adhérentes aux al-
véoles , & avec les parois defquels
elles fe trouvent confondues 6c inti-
mement unies. Ces dents ne peuvent
êtreôtées, qu'une portion de l'os maxil-
laire <5c même de la cioifon des al-
,
véoles ne les fuive , à moins que la
dent ne fe caffe. Ce qu'il y a de plus
fâcheux en cela , c'efl qu'avant que
d'opérer , on ne peut nullement diftin-
guer cette fâcheufe difpofition , & que
d'ailleurs quand on la reconnoîtroit
on n'en tireroit aucun autre avantage
,
que celui de faire un pronoftic dé-
favantageux au fujet , & capable de
l'intimider. On ne peut dans un cas
femblable fe mettre à couvert de la
violence que l'on a été obligé de faire
malgré foi qu'en faifant connoître à
,
ia perfonne à qui on a tiré de pareilles
dents qu'il n'a pas été poffible de les
,
lui ôter autrement , lui faifant com-
prendre que ce ne font que les circonf-
tances fàcheufes qui rendent ces fortes
d'opérations laborieufes & fujettes à
cet inconvénient.
Pour ôter avec le pélican j les ra-
cines , ou les dents molaires &. canines