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Î74 Le Chirurgien
Si l'on fe fert du pélican , le malade
étant fitiié d'une façon convenable, on
obfervera avec attention les circonf-
tances Suivantes.
Lorfqu'on ouvre la bouche de quel-
qu'un pour lui ôter une dent, il faut
obferverde ne pas trop éloigner la mâ-
choire inférieure de la fupérieure parce
;
que négligeant cette précaution , on
s'expofe à caufer une luxation à cette
partie , comme il arriva à Angers à une
Keligieufe de Sainte-Catherine , fui-
A'ant le rapport de la Religieufe même
& des autres Religieufes du même mo-
naftere : le Chirurgien en fut fi effrayé,
qu'il ne fut comment s'y prendre pour
y remédier; ce qui obligea d'avoir re-
cours à un autre Chirurgien plus expé-
rimenté que celui-là.
Les racines & les dents qui tiennent
beaucoup , & qui ont de la prife du
côté de leur furface intérieure , fonc
tirées avec le pélican. La manœuvre
qu'on pratique pour tirer les racines
en particulier avec cet inftrument , ne
diffère point de celle qui convient pour
ôter les dents entières. Onobferveque
la pofition de la demi- roue <5c du cro-
chet ne doit point différer en l'un Se en
Kautre côté des mâchoires qu'autant
,
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