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G U TTA- PERCHA. 27
Gutta-perciia. — Dans ces dernières années on croyait que
la gutta-percha valait mieux que la cire, et le plâtre n'avait pas
encore été employé sur une bien large échelle, aussi faisait-
on un grand usage de la première ; mais il est impossible de
s'y fier, parce qu'elle est sujette à se contracter; elle est en
outre visqueuse et désagréable à préparer.
[Suivant le professeur Austen, chacune des substances qui
précèdent a ses mérites particuliers, et il serait aussi peu judi-
cieux d'en adopter une exclusivement que de se servir de
toutes sans réflexion. Aucune n'est meilleure que les autres,
chacune a son utilité qui la rend indispensable. Sur quoi donc
se baser pour le choix de telle ou telle substance? 1° sur ses
propriétés distinctives; 2° sur les exigences spéciales des diffé-
rentes bouches; 3° sur la nature delà plaque de support et
sur son mode de construction.
Ainsi la cire est dépourvue d'élasticité ; le refroidissement ne
lui fait éprouver ni expansion ni contraction ; elle exige une
pression assez forte pour déformer quelque peu une gencive
molle; or ce défaut même peut compenser celui d'une plaque
de vulcanite qui, par suite de l'expansion du modèle, est plus
grande que la bouche. La gutta-percha ne demande qu'une
pression modérée ; elle est légèrement élastique, et elle
éprouve un retrait très- manifeste sous l'influence du refroi-
dissement; il peut donc y avoir là une compensation fort
précieuse à la dilatation des appareils de caoutchouc pour les-
quels le plâtre est, en règle générale, comme substance d'em-
preinte, inférieur à la cire et à la gutta-percha ; tandis qu'il
serait la matière la plus convenable pour une plaque estampée
sur une matrice de zinc, qui par suite du retrait du métal est
plus petite que la bouche. Nous en dirons autant pour tous les
cas partiels de vulcanite quant aux cas difficiles, le plâtre est
;
la seule substance sur laquelle on puisse compter.
D'autre part les bouches grandes, dures ou irrégulières se
laissent le mieux copier par le plâtre; se dévient-elles consi-
dérablement de la forme ou des dimensions normales, on de-
