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MOYEN D'AUGMENTER LA FORCE DES PLAQUES. 199
se souder ensemble. Or, une section transversale de cet en-
semble, telle que le représente la figure 111, fait voir immédia-
tement que la plus grande force se trouve combinée à la plus
grande légèreté avec une très-faible dépense de matière ; de





Fie. 111.


plus, en supposant que le mécanicien ait été assez malheureux
pour emporter avec la lime une quantité de caoutchouc telle
que le palais soit mis à nu, il n'y aurait, grâce à cette dispo-
sition, que le bord mince de A d'exposé. Les dimensions des deux
lames d'or peuvent, cela va sans dire, varier selon les circons-
tances, mais le principe reste le môme. La mâchoire inférieure
comporte l'application d'un procédé identique (en laissant
l'une des lames reposer contre les dents de devant naturelles,
s'il en existe). Grâce à cette combinaison, on arrive à donner
aux pièces de caoutchouc une très-grande force et une résis-
tance considérable sans les rendre beaucoup plus lourdes pour
la bouche. Quand la pièce doit se soutenir à l'aide de ressorts
spiraux, Ton peut découper toute la portion centrale du pa-
lais, en ne laissant à la partie postérieure de la bouche qu'un
pont transversal de caoutchouc que l'on renforce de cette fa-
çon. On parvient également, à l'aide de ce système, à atté-
nuer considérablement la masse des pièces inférieures. Il suffit
d'un coup d'œil pour voir combien cette disposition est plus
forte qu'un morceau de fil cylindrique aplati ou même qu'une
plaque ordinaire de renforcement. On peut encore l'appliquer
comme moyen d'augmenter la force des dents qui s'élèvent
isolément appuyées sur une bande étroite de vulcanite entre
de grosses dents naturelles.
[Le docteur Stuck a pris en 1868 un brevet pour une modifi-
cation apportée par lui au travail de la vulcanite. Elle consiste
surtout à vulcaniser le caoutchouc entre deux plaques de
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