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Dentiste. iii
font intîmemenc adhérentes à la cloi-
fon mitoyenne de l'alvéole; de-là vient
qu'une dent de cette nature ne peut
être ûtée fans que la cloifon la fuive.
Lafigure ^reprélente une grofle mo-
laire de la mâchoire fupérieure , dont
les racines font non-feulement écartées
les unes des autres ; mais encore inti-
mement adhérentes à la cloifon de l'al-
véole, ne faifant qu'un même corps
avec elle : on ne peut ôter ces fortes de
dents , fans qu'une portion de l'alvéole
ne refle attachée à leurs racines.
La figure VI repréfente une groffe
molaire fupérieure, avec une racine
recourbée en forme d'arc, fe réunifTant
prefque avec les autres racines vers leur
extrémité & embraflant les cloifons de
l'alvéole : ces fortes de dents fracaiïenc
l'alvéole quand on les ôte, ou fe caffent
elles-mêmes.
La figure Vil repréfente une autre
groffe molaire de la mâchoire fupé-
rieure à quatre racines : il n'efl: pas ordi-
naire que ces dents aient quatre racines.
La figure VIII repréfente une des
dernières groffes molaires de la mâ-
choire fupérieure à cinq racines : il eft
extraordinaire de voir des dents à cinq
racines.