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Dentiste. 145

profondes, déjà ébranlées, & qu'on ne
peut ôcer avec Jes autres inflrumens.
Ces fortes de pincettes ou daviers ,
font fi connus & d'un ufage établi de-
puis fi long-tems qu'il me paroît fu-
,
perflu dem'étendre davantage fur leur
îlrudhire. Il ne me feroit pas difficile ,
je voulois entrer dans un plus grand
il
détail, de donner une defcription cxaéte
& circonHanciée de chacun de ces inf-
trumens(a) , & de chacune de leurs par-
tics ; mais je la regarde comme inu-
tile : il me paroît feulement qu'il n'efl
pas hors de propos de faire remarquer
par quelle raifon je rejette les relforts
que l'on ajoute ordinairement à cet
inflrument, pour faciliter l'ouverture
de fes branches. Outre que le rcflbrt
efl: fouvent incommode, il arrive que,
par fa vertu éladique, il diminue la
force de la m.ain qui empoigne les
branches de l'inftrument pour opérer.
La quatrième efpece d'inflrumcnc
qui fert àôter les dents, fe nomme élé-
vatoire ou levier {h). Cet inftrumenc
rcflemble en quelque manière au trai-
toir, ou chien , dont les Tonneliers fe
(û)'V. les planches 19 & 10, pages i^oSc T51.
{6) Voyez la figure i , de la planche z 1 de ce
tome page zoi,
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G
Tû/ne II,
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