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Le Chirurgien
ii deux bouts du fil d'or, lorfqu'ils y font
parvenus.
Ces petits coins fervent à aiïujettir
les dents : on les place dans la partie
de l'intervalle la plus proche des gen-
cives , afin que la lèvre les cache j qu'ils
l'oient moins apparens , & que le fil
d'or ne foit pas trop éloigné des gen-
cives. Si ces intervalles font très-grands,
on les remplit avec une dent artifi-
cielle & s'ils font encore augmentés
;
par la perte de quelques dents pour
,
réparer ce défaut, on y en loge d'arti-
ficiclles (a) contigues l'une à l'autre par
le talon , ou la partie qui doit être po-
Jféefur la gencive , mais divifées pour-
tant depuis là jufqu'à leur extrémité :
ou bien l'on peut encore remplir ce
même intervalle avec deux dents hu-
maines proportionnées à fon étendue.
On ne fe fert de ^petits coins , que
dans le cas où l'on ne fauroit loger
des dents naturelles ou artificielles dans
les intervalles des dents. Leur ufage
ii'efl pas , comme l'on voit par toutes
ces circonflances pour occuper toute
,
la longueur de l'intervalle : ils n'ont
d'autre utilité quecelle de raffermir les
(a) Voyez la figure 4 de la planche 17 de
ce tome pag. iz8.
,