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de cas , où l'on ne peut en venir à bout
fans le fecours de la main.
On a pu voir dans le chapitre V du
premier Tome , les opiacés & les li-
queurs que j'ai jugé les plus propres
pour raffermir les gencives ôc les dents.
Ainii je décrirai feulement ici la ma-
,
nière de raffermir les dents par le fe-
cours de la main, lorfqu'elles font de-
venues fi chancelantes ou fi peu affer-
mies que Iqs autres remèdes feroienc
,
peu efficaces.
hes caufes qui rendent les dents
chancelantes, font en général le tartre,
les coups , les efforts violens , ou quel-
que vice confidérabie de la maflé du
fang. Si l'on reconnoît que ces caufes
proviennent de la maiïe du fang vicié,
il faut avoir recours aux remèdes gé-
néraux, & en même tems travailler au
raffermiffement des dents.
Les dents chancelantes feront raffer-
mies par des tours de hld'or trait, plus
ou moins fin, félon la longueur & la
grofîeur des dents que l'on veut atta-
cher, & fuivant l'intervalle qui le trou-
ve d'une dent à l'autre.
Par exemple, lorfque les dents font
déchauffées Si. les gencives affaiiTées, Ôz
que les intervalles font larges, il faut