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Dentiste. i6^

demi-roue de mon pélican. Lorfqu'il
s'agit d'oter la dernière , ou l'avanc
dernière des dents , ou quelque autre
qui eft reliée feule , après la perte de
plufieurs autres du même côté, la demi-
roue en croilTant, ne pouvant poinc
s'appuyer fur les gencives , il arrive
que ces pélicans ordinaires deviennenc
inutiles dans C2s deux derniers cas
,
comme dans plufieurs autres.
En inclinant Ôc courbant de haut en
bas les demi-roues démon pélican, je
l'ai rendu propre à fervir en toutes for-
tes ûoccafions , obfervant les circonf-
tances que j'ai dites. Ce n'eil qu'après
plufieurs expéri^Rces dont le fuccès a
heureufement répondu à mes inten-
tions que je lui donne la préférence
,
fut tous les autres pélicans. Par les rai-
fons que je viens d'expofer, il efl aifé
de comprendre les inconvéniens aux-
quels les pélicans ordinaires font fujets.
Les courbures des branches du pé-
lican dont je me fers, facilitent beau-
coup l'sxrraclion des dents parce
,
qu'elles les tirent dans un fens horizon-
tal Ôc prefque vertical , en même terres
& de dedans en dehors j quoique les
dents foient éloignées pourvu' que
,
l'on fâche d'ailleurs manier cet inflru-
Tcm. IL H
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