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i66 Le Chirurgien
donner la defcription , ait aiïez de rap«
port à ceux dont on fc' fert ordinaire-
ment, il ne laiffe pas d'en être diffé-
rent : ce qu'on reconnoîtra en exami-
nant bien fa conftrudion & encore
;
mieux lorfque l'ufage fera voir la dif-
férence avantageufe de fes effets.
Dans celui-ci les entailles affermif-
fent les branches dans leuradion avan-
;
tage qui ne fe rencontre pas dans les
pélicans , dont on s'eil fervi jufqu'à
préfent; parce qu'il faut à ceux-là en-
velopper la branche de linge , ou
d'aurre matière femblable pour l'af-
,
fermir avec fon corps, êc que non-
cbftant cette précaution , elle ei\ fou-
vent peu ferme ; ce qui rend par con-
féquent fon adlion moins sûre.
Les demi -roues fe trouvent un peu
plus baffes que l'extrémité des crochets,
afin qu'elles appuyent en partie fur la
gencive, Se beaucoup moins fur les
dents ^ que ne font les demi-roues des
autres pélicans , ces dernières étant
fujettes à enfoncer , ou à ébranler les
dents ; parce qu'elles ne portent pas en
partie fur la gencive & en partie fur
la dent , comme le font celles que je
propofe.
La convexité de l'ovale de la demi-